Interpellés à Maféré par la police, quatre individus dont Mme Mahama Adjara et sa fille Mahama Rokia ont comparu devant le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, le 28 mars 2024. Ils sont accusés d’avoir aidé les orpailleurs clandestins à s’adonner à cette activité interdite en Côte d'Ivoire.
De nationalité ghanéenne, dame Mahama Adjara a indiqué au juge qu’elle est une restauratrice et nourrit sa famille avec cette activité. Et sa fille l’aide dans cette tâche.
« Ma fille et moi ne sommes pas complices de l’orpaillage clandestin. Nous n’exerçons pas notre commerce sur le site en question. Mon restaurant se trouve devant mon domicile qui est très loin du site exploité. Je reçois tout le monde et je ne peux pas connaître la fonction de chaque client ».
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Après une concertation, les juges ont estimé qu’il n’y avait pas assez de preuves pour condamner ces personnes accusées. Mahama Adjara et sa fille Rokia ainsi que les autres détenus ont été jugés non coupables pour délit non-établi.
« Évitez de vous retrouver en ces lieux et d’être proches de ces sites, cela peut vous être fatale », a conseillé le juge.
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